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À la suite des résultats du projet d'alimentation de précision en gestation, l’objectif de ce projet est d’évaluer l'effet d'une alimentation de précision par parité des truies allaitantes sur leurs performances et leur productivité, sur le coût d'alimentation et sur les rejets environnementaux en comparaison avec une alimentation conventionnelle. Trois traitements seront comparés :
- Témoin conventionnel : 1,0 % lysine digestible iléale standardisée (Lys DIS)
- Alimentation de précision (AP)-Bas : 0,7% Lys DIS à l’entrée en lactation jusqu’à la mise bas, et ensuite 80 centiles des besoins nutritionnels des truies jusqu'au sevrage
- AP-Haut : 0,7% Lys DIS à l’entrée en lactation jusqu’à la mise bas, et ensuite 90 centiles des besoins nutritionnels des truies jusqu'au sevrage
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Faits saillants :
- Les essais sur l’acidification montrent une diminution du pH sanguin dans la phase de finition, ce qui permettre de réduire l’alcalose, les performances de croissance et la minéralisation sont peu impactés
- Une acidification inorganique à base d’acide phosphorique permet de réduire l’impact d’une carence phosphocalcique sur l’os montrant que l’apport en P est conséquent.
- Une baisse du BE induit une baisse de pH qui est plus marquée en finition, un effet bénéfique qui permettre de compenser globalement l’état d’alcalose observée. Cependant, une déminéralisation osseuse en finition notamment chez les oiseaux au besoin en Ca montrant qu’un faible BE diminue le potentiel de minéralisation osseuse, et ce, de l’ordre de 10%.
En somme, l’acidification et une baisse de BE induisent tous les deux une charge acidogènique qui permettre de compenser l’alcalose mais sans que l’os soit impacté pour l’acidification, ce qui n’est pas le cas pour la baisse de BE qui réduit le potentiel de minéralisation osseuse et nécessite davantage d’étude notamment dans le contexte de baisse de protéine.
À la lumière des résultats de gaz sanguin, chaque phase d’alimentation amène les animaux à de conditions physiologiques spécifiques (qui commence avec une alcalose respiratoire et finie avec une alcalose métabolique), ce qui peut aussi influencer les réponses des acidifiants et du BE sur le métabolisme phosphocalcique.
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Faits saillants :
- Un apport constant en énergie (« flat feeding »; FF) pendant la gestation a favorisé un meilleur GMQ chez les porcelets de pouponnière comparés à des apports plus élevés en fin de gestation (« bump feeding »; BF)
- Les porcelets issus des truies du traitement alimentation de précision par parité (APP) pendant la gestation ont performé de manière similaire aux porcelets issus du traitement FF, malgré un poids de sevrage significativement inférieur.
- Le gain minéral osseux et le gain de muscle chez les porcelets issus des truies du traitement alimentation de précision individualisés (API) étaient significativement plus faible que les porcelets issus du traitement FF, les porcelets issus des autres traitements étant intermédiaires.
- Peu d’impacts ont été observés en engraissement.
Ce projet a permis de mettre en évidence que l’alimentation des truies durant leur gestation peut influencer les performances de leur progéniture. L’impact de la distribution de l’énergie pendant la gestation ainsi que les apports nutritionnels en début de gestation seront à étudier afin de mieux comprendre les impacts et les mécanismes derrières les effets observés dans le cadre de ce projet.
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Faits saillants :
- L’ajout de seigle hybride (30 ou 60 %) n’a pas affecté l'état de chaire des truies en gestation et lactation et n’a pas modifié le nombre de porcelets nés ou sevrés ou le poids total de la portée à la naissance et au sevrage, confirmant qu’il est possible d’inclure le seigle à de haut niveau dans l’alimentation des truies gestantes.
- La hausse de la teneur en fibre et l'ajout de seigle (30 %) ont permis de réduire le taux de mort-nés, montrant l’importance d’inclure des fibres dans l’alimentation des truies gestantes.
- Chez la truie en début de lactation, les traitements alimentaires riches en fibre ont influencé l’abondance relative de certaines familles bactériennes impliquées dans la digestion des fibres et des glucides complexes et augmenter les concentrations d’acides gras volatiles.
- La diversité alpha de la progéniture des truies a été modifiée par les traitements alimentaires riches en fibre. L’abondance relative de certaines familles bactériennes a également été influencée par les traitements alimentaires riches en fibre.
- En ce qui concerne les résultats comportementaux, les truies du traitement Seigle30 étaient moins impliquées dans les agressions à 28 jours de gestation. Toutefois, les positions des truies et la présence de lésions n’ont pas été affectées par les traitements alimentaires à 28 et 70 jours de gestation.
