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Létourneau-Montminy, Marie-Pierre
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Faits saillants jusqu'à présent:
Essai chez le porc
Une méta-analyse a été effectuée pour évaluer les effets de la réduction de la protéine brute (PB) alimentaire sur la croissance des porcs
- La réduction de la PC alimentaire testée variait entre 1,6 et 7,5 points de pourcentage (%pt) et a été réalisée en réduisant le tourteau de soja et en augmentant l’inclusion des céréales dans tous les essais, sauf un avec du tourteau de colza.
- La réduction de la PC alimentaire n’a pas eu d’incidence significative sur l’apport alimentaire, le gain quotidien moyen ou le ratio de conversion alimentaire lorsque les acides aminés essentiels étaient adéquatement fournies.
- L’efficacité de l’azote a été améliorée de 2,7 point par point de réduction du PB (P < 0,001).
- Aucune analyse statistique n’a pu être effectuée sur les données de composition des carcasses, car il ne restait que six essais après la sélection de ces paramètres, mais des carcasses plus grasses ont été observées dans la moitié des essais.
Analyse de cycle de vie chez le porc
Une analyse de cycle de vie a été réalisée pour deux limites de système : LIM1 (production d’aliments, bâtiment, stockage du lisier) et LIM2 (LIM1 + épandage et économie de fertilisant minéral). Les baisses de MAT explorées sont -1, 1,5 et 2 points, avec ou sans soja, en fournissant tous les AA libres ou uniquement juste la valine, avec deux origines de lysine.
- Malgré un effet significatif du niveau de MAT et de l’apport en AA (P < 0,05) sur les performances, les variations numériques sont faibles et l’apport en AA n’a pas d’effet sur les impacts environnementaux. La baisse de MAT augmente la demande en énergie et réduit l’acidification (P < 0,05).
- Le changement climatique diminue dans le scénario -1 point de MAT sans soja et augmente dans les autres (P < 0,05). Ces impacts sont plus élevés avec la lysine chinoise qu’européenne (P < 0,05).
- L’eutrophisation diminue avec une baisse d’1 point de MAT, puis augmente (P < 0,05).
- L’occupation des sols augmente avec la baisse de MAT et l’interdiction du soja (P < 0,05).
- Les limites de système ont un effet significatif (P < 0,05) sur tous les impacts sauf l’occupation des sols et interagissent avec le niveau de MAT pour l’acidification (P < 0,05).
Une réduction importante de MAT réduit les impacts liés aux émissions azotées mais augmente ceux des aliments, sans contrainte environnementale de formulation.
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Cette étude a évalué l’effet des niveaux de calcium (Ca) dans l’alimentation et de la contamination par le déoxynivalénol (DON) sur l’utilisation du Ca et du phosphore (P) ainsi que sur la minéralisation osseuse chez les porcelets. Un second objectif consistait à évaluer l’impact de l’ajout de phytase sur ces mêmes paramètres.
Faits saillants du projet
Phase de déplétion en calcium
- Chez des porcelets de 42 jours d'âges, le coefficient d'utilisation digestive (CUD) du Ca et du P étaient augmentées par la carence en Ca et la contamination par DON après 5 jours en phase de déplétion. Après 13 jours, seule la contamination par DON augmentait toujours le CUD du Ca et du P, de façon plus marquée chez les porcelets recevant un aliment contaminé au DON avec une carence en Ca.
- Le gain de contenu minéral osseux (CMO) a été réduit par la carence en Ca, en particulier chez les porcelets qui recevaient un aliment contaminé par DON.
- Un aliment contaminé au DON modifie la régulation de l'expression des gènes claudine 12 (absorption paracellulaire intestinale), de RANKL et dans le fémur cortical (métabolisme des ostéoclastes) ainsi que de calbindine D9K (absorption transcellulaire du Ca) et de Klotho (excrétion P) dans le rein.
- Les porcelets recevant seulement la phytase avait un CUD du Ca et du P plus élevé par rapport aux porcelets recevant un aliment carencé en Ca ou témoin. Le CMO/kg de poids vif des porcelets recevant la phytase était toutefois plus bas que l'aliment témoin, avec un ratio sanguin de Ca : P augmenté.
Phase de réplétion en calcium
- Après la phase de réplétion en Ca, les porcelets ayant consommé un aliment carencé en Ca ont récupéré leur déficit en CMO, mais pas ceux recevant également un aliment contaminé par DON.
- Le CUD du Ca et du P était toujours plus élevé pour les porcelets ayant consommé un aliment contaminé par DON et ceux recevant une carence en Ca.
- Les porcelets recevant la phytase avait un CMO dorénavant plus élevé que les porcelets témoins et carencés en Ca, bien que leur ratio sanguin de Ca : P était toujours augmenté. Le CUD du P seulement tendait à être plus élevé que celui des porcelets témoins.
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Faits saillants :
L'alimentation de précision pendant la gestation a permis :
- Une diminution des apports en Lys DIS de 15 %, en protéines brutes de 11 %, en phosphore digestible de 17 % et en phosphore total de 8 %.
- Un bénéfice global sur les performances en lactation au terme des trois cycles par une réduction de la mortalité des porcelets de 1,5 point de pourcentage occasionnant une augmentation du nombre de sevrés total de 0,7 porcelet après 3 cycles, ces effets provenant principalement du cycle 1 et 3.
- Toutefois, les truies avec l’alimentation de précision ont présenté un nombre de jours improductifs de 1,6 jour/cycle (saut de bande) significativement supérieur et une tendance à être davantage réformées après le premier cycle comparativement aux traitements conventionnels.
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Faits saillants jusqu'à présent :
- Une méta-analyse répertoriant tous les résultats du phosphore (P) digestible iléal chez le poulet depuis 2016 a été réalisée et permet de prédire le P digestible en fonction de l’apport de P phytique, P non-phytique, calcium et phytase microbienne exogène
- Un modèle sur le devenir du phosphore alimentaire est en développement et permettra de prédire les besoins en phosphore digestible, outil essentiel pour optimiser l’utilisation du phosphore chez le poulet
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