Vers l’alimentation de précision : réponse aux apports de phosphore et calcium chez le porcelet
Vers l’alimentation de précision : Modélisation des apports optimaux de phosphore et calcium chez le porc en croissance
Titulaire

Lautrou, Marion

Aperçu

Faits saillants jusqu'à présent:

  • Il n'existe pas de corrélation entre le dépôt de protéine et le dépôt de cendres comme actuellement modélisé (ex. InraPorc, NRC), et ce, notamment en finition.
  • Un premier modèle a été développé dans le cadre de ce projet et est proposé pour estimer les besoins en phosphore (P) et calcium (Ca) pour un objectif de minéralisation donné. 
  • Pour une minéralisation optimale, les besoins en P estimés par le modèle proposé sont inférieurs au besoin estimé par le modèle INRA (6 %) pour 100 % de la minéralisation et le modèle NRC (7 %) pour 85 % de la minéralisation entre 29 et 98 kg de poids vifs et supérieur (17 %) pour les autres poids. 
  • Les différences observées entre le modèle actuel et les modèles de l’INRA et du NRC sont dues à la structure du modèle qui simule l'os indépendamment de la protéine, le premier évoluant linéairement avec le poids tandis que le second suit une fonction de Gompertz. 
  • Le ratio Ca/ATTP-P augmente de façon curvilinéaire en fonction du poids variant de 2.2 à 2.6, donc un ratio Ca/P non fixe pourrait être envisagé pour maximiser la minéralisation osseuse.
Étude de la variabilité individuelle du dépôt protéique chez le porc en croissance
Agriculture de précision durable: mise à jour de l'estimation en temps réel des besoins individuels en lysine chez les porcs en croissance et finition
Titulaire

Remus, Aline

Aperçu

Faits saillants :

  • En période de croissance, le modèle actuel (Hauschild et al., 2012) utilisé pour l’alimentation de précision maximise le dépôt protéique, le gain moyen quotidien et la rétention azoté, l’apport moyen en Lys DIS étant 27% moins élevé que les recommandations du NRC (2012)
  • En période de finition, une augmentation de l’apport en Lys DIS de 10% a résulté en une augmentation du dépôt protéique et de la rétention azotée, démontrant le besoin de valider les besoins pour cette période de croissance.
Vers la détermination des besoins en phosphore chez la truie hyperprolifique afin d'optimiser son statut minéral et de maximiser les performances, la longévité, le bien-être et la durabilité
Le profil protéique idéal pour les porcs en croissance-finition dans les systèmes d'alimentation de précision: la thréonine
Titulaire

Remus, Aline

Aperçu

Faits saillants:

  • Les ratios optimaux des acides aminés (AA) utilisés en alimentation conventionnelle (par troupeau) ne sont pas adéquats pour établir les besoins des AA dans les systèmes d’alimentation de précision individualisés.
  • Les besoins en AA pour le dépôt de protéine seraient dépendant de l'âge.
  • Les porcs moduleraient leur croissance et leur composition corporelle en fonction des apports en AA et pourraient répondre différemment à la même quantité d'AA ingérée.
  • L’utilisation de ratios AA fixe semble être limitant dans une perspective d’estimation des besoins en AA individualisé à chaque porc, car les porcs ont des exigences en AA différentes.
  • Une nouvelle approche basée sur une conception composite centrale avec une configuration factorielle visant à estimer indépendamment les besoins pour la Lys et la Thr en temps réel chez les porcs nourris individuellement a été proposée.

Les résultats présentés dans cette thèse soutiennent l'idée que les changements dans la composition corporelle chez les porcs sont induits par des changements dans les niveaux alimentaires en AA. Par conséquent, la croissance peut être modulée en fonction de la composition corporelle optimale souhaitée par le consommateur.

Cette thèse propose un changement de perspective dans la nutrition animale, où l’AA peut être un déclencheur de la réponse métabolique animale avec des besoins en AA dynamiques et distincts chez les animaux de manière individuelle.

Effet des différents apports alimentaires de phosphore et de calcium sur les performances de croissance, la minéralisation osseuse et l'ostéochondrose chez le porc
Titulaire

Langlois, Joanie

Aperçu

Faits saillants :

  • Des quantités croissantes de P et Ca alimentaires avantagent la minéralisation osseuse et la rétention corporelle de P et Ca, mais elles augmentent leur excrétion dans l’environnement si ces deux minéraux ne sont pas équilibrés.
  • Certains paramètres de croissance sont indépendamment affectés par l'un ou l'autre de ces minéraux majeurs (consommation journalière) alors que d'autres paramètres sont interdépendants (contenu minéral osseux)
  • Certains niveaux d'apports vont maximiser les performances de croissance aux dépens de la minéralisation osseuse, exigeant donc un compromis
  • Le ratio Ca:P fixe ne permet pas de formuler adéquatement selon tous les objectifs de production. Il faut plutôt fixer une plage de ratio pour un apport en phosphore donné
  • La modulation de la consommation par le biais de la calcémie nécessiterait des études supplémentaires. Néanmoins, cela pourrait expliquer les baisses de performances associés à de hauts apports en calcium.

Bref, le maintien de l'équilibre entre le phosphore et le calcium est important et une approche multicritère est nécessaire pour établir les besoins en P et Ca chez le porc en croissance.     

Validation de la méthode du bilan alimentaire pour estimer la production de phosphore d'un lieu d'élevage porcin
Titulaire

Létourneau-Montminy, Marie-Pierre

Aperçu

Faits saillants : 

  • Le facteur de rétention moyen en phosphore du porc en engraissement est de 5,1 g/kg de poids vifs
  • Le facteur de rétention du porc en engraissement varie entre 5,04 et 5,34 g/kg, valeur variant en fonction des apports en phosphore où des quantités plus importantes de drèches de distillerie étaient utilisés pour les valeurs de rétention plus élevées.
  • Le facteur de rétention moyen en phosphore des porcelets nouveau-nés et sous la mère varie peu, bien que la génétique des mères diffère. Le facteur de rétention est en moyenne de 5,1 g/kg de poids vifs.
  • Le facteur de rétention moyen en phosphore des porcelets sevrés est plus variable dû à des stratégies phosphocalciques différentes sur le terrain. 

Le bilan alimentaire est une méthode fiable pour établir la production de phosphore d’un lieu d’élevage porcin. Il est toutefois impératif de bien établir la teneur en phosphore des aliments pour assurer une valeur de rejets en phosphore la plus exacte possible car ce critère est le plus sensible.